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Journée internationale des femmes: Des femmes sources d’inspiration pour les migrants de retour mises en exergue

Marie Ange Akpa
Côte d'Ivoire
News Coverage
Dion Nadège en blanc. (Marie-Ange AKPA)

En prélude à la Journée internationale des femmes célébrée le 8 mars prochain, et ce, dans le cadre du projet Migrants As Messengers de l’Organisation internationale des migrants (OIM), une campagne digitale en vue d’inciter au leadership féminin a été initiée par le Bureau de l'OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Des femmes sources d’inspiration ont décidé de s’adresser aux jeunes ce lundi 22 février 2021 pour véhiculer un message.

Nadège Dion, une jeune femme qui a ouvert une poissonnerie à Cocody-Akouedo Attié, a invité les jeunes à se donner les moyens pour se réaliser. Elle a expliqué avoir appris à être autonome très tôt. Malgré les difficultés qu’elle a rencontrées tout au long de sa vie, elle n’a pas hésité à faire toute sorte de travail après l’obtention de son BAC. Fille de ménage, agent de sécurité, etc.

C’est pourquoi, Nadège Dion a exhorté les jeunes désireux d’aventures, à ne pas cautionner la migration irrégulière. « On peut réussir partout », mentionne-t-elle. Mlle Dion a interpellé les parents qui parfois encouragent leurs enfants à donner le bon exemple.

Selon elle, les géniteurs doivent stimuler leurs enfants à entreprendre une activité génératrice de revenus. Indiquant que même s’ils rencontrent des échecs, il faut se donner les moyens de réussir car demain sera certainement meilleur.

Nogofongon Diomandé épouse Marcos, présidente des conseillers de la fédération des femmes dynamiques opérationnelles d’Adjamé. (Marie-Ange AKPA)

Nogofongon Diomandé épouse Marcos, présidente des conseillers de la Fédération des femmes dynamiques opérationnelles d’Adjamé, femme engagée dans la lutte contre l’immigration, a demandé à ses soeurs de chercher à pratiquer une activité, même si elle travaille. Pour elle, la femme peut se donner une valeur en se battant.

Selon elle, son parcours n’a pas été de tout repos car parsemé d’embûches et de difficultés. Elle s’est donc mise à la vente de galettes, puis de l’attiéké...

A l’endroit des femmes, elle leur a demandé de ne pas abandonner les enfants relais de demain. A la jeunesse, elle dira de travailler. « Tu peux vendre des cure-dents et gagner ta vie. Il ne faut pas rester oasis », conseille-t-elle.

La vice-présidente du Groupement des femmes de l’habitat extension d’Adjamé a déploré les effets néfastes de la migration irrégulière. « Encourageons nos enfants à se réaliser ici. Nous avons de l’or et de l’argent ici, ne les laissons pas partir à l’aventure », plaide Mme Marcos.

Pour terminer, elle a souhaité une bonne fête à toutes les femmes, « ces femmes porteuses de beau ». Notons qu’au terme de cette campagne digitale qui met en avant des femmes sources d’inspiration pour les migrants de retour, des vidéos sont produites et diffusées sur les réseaux sociaux de l’Oim Côte d’Ivoire et de Migrants as Messengers.